Dans le domaine de la sécurité, le PLR vient d'obtenir une grande victoire à Berne. Après des années d'efforts, malgré les oppositions systématiques de la gauche et dans un premier temps du Conseil fédéral, le PLR a enfin réussi, notamment grâce aux initiatives d'Isabelle Moret et de Christian Lüscher, les deux vice-présidents romands, à réintroduire dans le code pénal les peines privatives de liberté de courte durée (6 mois et moins).
Le PLR avait en effet réagi en 2008 suite aux premières expériences liées à l'entrée en vigueur des jours-amende et du fiasco dénoncé par les procureurs cantonaux. En effet, un juge ne pouvait condamner un trafiquant de drogue transfrontalier qu'à des jours-amende avec sursis, sous le regard interloqué de l'accusé qui remerciait la justice de ce cadeau-bonus offert par la Confédération.
Désormais, le juge disposera à nouveau de cet outil nécessaire de prévention et de répression qui permet de lutter efficacement contre la petite criminalité, celle-là même qui pourrit la vie de nos concitoyens. Quant aux jours-amende, ils sont maintenus, car ils permettent de poursuivre équitablement les infractions à la loi sur la circulation routière commises par des personnes bien intégrées, surtout depuis le tour de vis – voir les excès – résultant de l'adoption de « via sicura ».
En réintroduisant les courtes peines privatives de liberté, le PLR a une fois de plus prouvé son rôle de leader en Suisse lorsqu'il s'agit de la sécurité des citoyens et de la lutte contre la criminalité.
Alexandre de Senarclens, Président du PLR Genève
Christian Lüscher, Conseiller national et vice-président du PLR suisse